Bienvenue sur Douceurs et Couleurs,
un blog qui me permet de partager les choses que j'aime voir et les choses que j'aime faire...
Welcome here on "sweetness and colours" !
This blog allows me to share the things I love to see and the things I love to do...

dimanche 30 décembre 2012

Voeux de papier


La naïveté, la délicatesse et la poésie des ouvrages en papier découpé me fascinent. Alors après un long entraînement aux flocons l'an passé, je reprends mes ciseaux pour présenter mes voeux.
Encore quelques petites modifications et je vous livre le modèle !



mardi 25 décembre 2012

Sapin blanc


Comme l'a dit Margot dans son commentaire du billet précédent, les dentelles et les lumières étaient déjà des décorations à elles toutes seules. Alors quelques boules dans des coupes en verre, des bougies, un joli photophore offert par un élève et un petit sapin en papier découpé ont suffit à créer un décor de Noël chaleureux.
Et pour admirer une très jolie forêt de sapins blancs réalisée en partie grâce à des échanges (un modèle de sapin envoyé à Dom, à l'initiative de ce beau partage, contre l'un de ses tampons), c'est sur le blog L'art de la curiosité .

mercredi 19 décembre 2012

Sapin de dentelle



Voilà des semaines que j'y pensais... Et il était temps que je m'y mette !
Mon sapin est enfin fait et je l'ai réalisé avec les napperons de ma grand-mère.
Une fois terminé, il m'a fait penser au travail de Joana Vasconcelos que j'avais pu admirer à Versailles.
Il ne manque donc plus que les décorations que je vais coudre dans des tissus vifs associés à des rubans chamarrés... peut-être...

Pour le réaliser, j'ai fabriqué un cône en carton de 70 cm de haut environ. Je l'ai ensuite recouvert de film plastique puis j'ai badigeonné les napperons du durcisseur textile utilisé ici avant de les appliquer sur le cône. Après un premier temps de séchage, j'ai appliqué sur les napperons une seconde couche de durcisseur.
Après séchage complet, j'ai retiré le cône en carton et le film plastique.
Pour terminer, j'ai placé sous le sapin, un grand vase en verre contenant une guirlande électrique.


Il ne reste plus qu'à le décorer !


dimanche 16 décembre 2012

Gravure d'agrumes


Pour décorer et parfumer la maison, j'ai réalisé des motifs sur des agrumes à l'aide des gouges utilisées pour la gravure des tampons .
Pour s'aider, on peut tracer des traits circulaires tout autour des fruits à l'aide d'un feutre pour délimiter des zones de motifs. Puis laisser libre cours à son imagination...



mercredi 12 décembre 2012

Lueurs...encore


Une nouvelle série de photophores réalisés cette fois-ci avec du métal à repousser. Le métal à repousser se présente sous forme de feuilles métalliques en cuivre ou en aluminium. Matériaux chouchou des maîtresses d'école pour faire réaliser des cartes de voeux en dessinant sur la feuille pour "repousser" le métal et faire apparaître des motifs en relief  (très à la mode dans les années 70, accessoirement recouvert d'une couche d'encre de chine noire pour accentuer les détails et surtout très moche à mon goût...), le métal à repousser est aujourd'hui très utilisé pour la réalisation d'éléments de scrapbooking.
Moi, ce que j'aime, c'est la réflexion de la lumière sur le métal et les points lumineux obtenus par perforation.
Inspirée par une lampe en cuivre perforé vue dans un magazine de déco, j'ai imaginé ces photophores de fête.

Découper la feuille aux dimensions souhaitées. Ici, la feuille fait 26 cm de long pour s'adapter au diamètre des verres que je place à l'intérieur. Pour la hauteur, j'ai fait varier les dimensions.
Après avoir replié les bords (haut et bas du photophore) sur environ 10mm, j'ai retourné la feuille pour réaliser des perforations sur la face externe. Mes premiers essais réalisés en perçant la feuille à l'aide d'une grosse aiguille ayant été très décevants, je suis partie en quête d'un outil capable de perforer à n'importe quel endroit de la feuille et en retirant la partie percée afin d'obtenir un résultat propre.
J'ai trouvé ce petit outil .
Une fois les perforations effectuées, retourner la feuille et lisser la surface interne à l'aide d'une règle ou d'un petit outil en bois. Fait dans le sens de la longueur, la feuille de métal se courbe ce qui facilite la mise en forme du photophore. Assembler ensuite les bords avec de l'adhésif puis placer enfin un récipient en verre pour y accueillir une bougie chauffe-plat.


Une fois les photophores terminés, je les ai mis en place pour prendre ma petite photo.
Louise les regardait et m'a dit :
- C'est joli mais c'est trop régulier à mon goût. Ce n'est pas assez original. Moi, j'aurais vu quelque chose qui ressemble plus à de la dentelle, quelque chose de moins régulier.
- Ah, bon... et comment tu aurais fait ?
- Comme ça (exécuté dans une chute de métal en moins de cinq minutes) :
- Whaouuu !

Voici donc le photophore directement réalisé avec la technique de Louise. Et elle a vraiment raison, c'est beaucoup plus original. Merci ma Louise adorée !





samedi 1 décembre 2012

Calendrier perpétuel

Décembre 2012


Précédents posts sur ce calendrier perpétuel ici .
Previous post on this perpetual calendar here .


La vierge et l'enfant, Lukas Cranach XVIème siècle
La vierge au lapin, Titien XVIème siècle



Guus et Dolly portées aux nues, Kees van Dongen 1905
Adoration des mages, Zurbaran vers 1638




jeudi 29 novembre 2012

Lueurs


Des envies de petites lumières pour éclairer un automne maussade et pour donner un avant goût de fête à la maison.
Après avoir pris des photos d'arbres dont j'aimais les branches, j'ai imaginé quatre décors aux motifs aériens et célestes afin de transformer de simples verres en photophores.
Les planches sont à télécharger ici pour un usage personnel et non-commercial seulement puis à imprimer comme je l'ai fait, si on le souhaite, sur du papier calque. J'ai principalement utilisé du papier calque blanc mais j'ai aussi fait une tentative sur du calque bleu et le résultat m'a beaucoup plu.


Découper ensuite les cadres. Les recouper si nécessaire afin qu'ils s'adaptent au contenant choisi. Normalement, la taille convient pour des verres droits (du type verres à whisky).


Former ensuite un cylindre et assembler les deux extrémités avec du ruban adhésif.
J'ai ajouté sur certains motifs un peu de peinture or. Le photophore conserve ainsi un air de fête même éteint.


Placer ensuite une bougie chauffe-plat dans le verre.




dimanche 25 novembre 2012

Battle of #2 souvenirs de vacances

Voici donc ma participation à la bataille de tampons lancé par Laëtitia .


La caravane
Jusqu'à ce que j'ai une dizaine d'années, les vacances d'été, c'était sous la tente et en Bretagne.
Et puis un jour, des amis de mes parents les ont incités à venir les rejoindre dans le sud, à Argelès-sur-Mer.
Une caravane louée sur le camping "Paris-Roussillon" et des vacances très positives pour mes parents : Ils avaient adoré la région et surtout son climat. Plus besoin de mettre un pull à dix-sept heures, comme disait mon père !
Quelques temps après, ils achetaient leur première caravane. La City de la marque Bürstner.
C'était le début de vacances bohèmes.
Les départs étaient toujours animés. Quatre filles, deux chats et leur panier respectif, suffisamment de vêtements, de jeux et de cahiers de vacances pour trois semaines, sans oublier une tente canadienne, une bonbonne de gaz pleine, les chips et le jambon pour le voyage et plus tard, les planches à voile... tout ça devant rentrer dans une caravane cinq places et une Audi 100.
Mon père s'impatientait... Lui, sa valise était prête depuis longtemps et il sortait triomphalement d'un des petits casiers de la caravane, un sac plastique Carrefour contenant un slip de bain et un tee-shirt en assurant qu'à Argelès, il n'aurait besoin que de cela ! Je sais que ma mère se chargeait, elle, de lui prendre un peu plus de choses dans une valise.
Quand dans l'après-midi, on était enfin prêt à partir, mon père pestait et disait toujours : " Ce soir, on dort à Nemours !" (à une trentaine de kilomètres de la maison...).


On roulait en fait jusqu'à Beaune, nous quatre serrées à l'arrière, sans ceinture à cette époque, les paniers des chats à nos pieds. Et puis le soir on s'arrêtait sur une aire d'autoroute pour dormir dans ce qui serait désormais et pour quelques semaines, notre maison. On escamotait les deux tables qui étaient de chaque côté de la caravane, et les banquettes se transformaient en lits deux places. Au dessus de l'un d'entre eux, on installait un hamac pour l'une de mes soeurs. Moi, je dormais généralement sur un matelas gonflable installé dans l'étroit couloir.


Arrivés à Argelès, la caranane était installée sur un camping. Et on montait une tente canadienne pour Caroline et moi. Pendant trois semaines on vivait dehors, entre la plage et le camping qui s'appelait "Les ombrages" ou "Les marsouins". On rencontrait plein d'autres enfants avec lesquels on faisait d'interminables parties de cache-cache, ou avec lesquels on jouait à la corde à sauter ou à l'élastique ou encore aux cartes quand la nuit commençait à tomber. Les très rares fois où il pleuvait, on mettait le couvert dans la caravane. J'adorais manger dans cet endroit miniature !


Pendant plusieurs années, on s'est déplacé ainsi, durant les grandes et les petites vacances, entre Hautes-Pyrénées, Pyrénées orientales, Camargue ou Provence. La caravane permettait de s'arrêter où on voulait et d'improviser la découverte d'un nouvel endroit. Il est arrivé, une fois, que mes parents décident de prolonger les vacances de Pâques d'une journée pour visiter Vaison-la-Romaine  sur le chemin du retour. A l'heure où tout le monde reprenait la classe, nous étions sur le site archéologique entrain d'essayer les latrines romaines !


lundi 19 novembre 2012

Contaminée !


Depuis des mois, j'admire les tampons réalisés par La fabutineuse et ceux du blog ca veut dire la joie . J'ai aussi récemment découvert ceux de This one's about stamps que je trouve plein d'humour.
Laetitia ("ça veut dire la joie") a lancé il y a quelques semaines une bataille de tampons à laquelle se sont prêtées entre autres Fab et Karen des deux autres blogs. Il s'agissait de réaliser un tampon sur le thème du fromage et de le publier sur son blog. J'ai regardé les réalisations de la première battle amicale avec beaucoup de plaisir. Et Laetitia a récemment réitéré le jeu. Il s'agira cette fois-ci de réaliser un tampon sur le thème d'un souvenir de vacances.
Je dois dire que j'avais très envie d'y participer mais que j'avais quelques réticences n'ayant jamais réalisé de tampon. Encouragée par Laëtitia et Karen je suis allée emprunter les gouges que mon père utilisait pour certaines gravures sur des objets en céramique.
Et aux premiers copeaux de gomme tombés sur la table, je me suis souvenue avoir déjà eu ces outils entre les mains. J'ai revu les copeaux marron des chutes de plaques de linoleum que je creusais quand j'étais petite et que mon père faisait de la gravure.
J'ai fait mon premier tampon dans une gomme que j'avais sous la main et même si le résultat est loin de me plaire, j'y ai trouvé beaucoup de plaisir.


Je suis allée il y a quelques jours à Paris pour m'acheter des plaques de gomme à graver et depuis, dès que je trouve un petit moment, je grave. Contaminée, je vous dis !
Alors pour ce thème sur les vacances, ce premier tampon est loin d'être fidèle à l'Audi 100 de mon père, mais rendez-vous dimanche 25 novembre, j'aurai fait des progrès et je serai en route pour le sud !



dimanche 18 novembre 2012

les échanges... la suite

Voici donc la suite du questionnaire envoyé par Karine et auquel j'avais déjà répondu en partie dans le billet précédent.

Quelle est la raison qui t’a poussé à créer un blog ?
Le besoin d'une motivation pour me remettre à créer ainsi que l'envie de partager.
C'était il y a maintenant un peu plus d'un an et c'est ici que j'en parle... 

Quelle personnalité, vivante ou décédée, pourrait être ton modèle ?
Les personnalités qui me marquent sont toujours des femmes. Des femmes libres, indépendantes et souvent engagées. Et plus encore, ce sont toutes les femmes anonymes, courageuses et combatives que j'admire le plus. Celles que je croise et avec lesquelles je deviens amies. Celles qui se confient à moi et qui m'enrichissent de leurs expériences et de leur énergie. Elles ont souvent quitté leur pays en laissant derrière elle leur famille et parfois même des enfants. Elles travaillent et ne comptent pas leurs heures, vivent chichement, ne se plaignent quasiment jamais. Elles protègent, nourrissent et éduquent dans l'abnégation. Leurs vies sont faites d'épreuves douloureuses que l'on ne soupçonne pas. L'une d'entre elle m'a dit un jour : " Je veux juste vivre dignement." A leurs côtés, je mesure mes chances.

Si ta maison brûlait, quel objet sauverais-tu des flammes ?
Mon moine Shaolin. J'étais en voiture sur une route de vacances quand je l'ai vu pour la première fois. C'était il y a quatre ans et je traversais une épreuve difficile. Il était posé sur une malle devant une boutique d'antiquités et d'objets de décoration. Je me suis arrêtée, je l'ai touché et j'ai aimé sa matière et la sensation d'apaisement ressentie à son contact. Je l'ai acheté. Il est bien plus qu'un objet décoratif. C'est une sorte de grigri. J'aime sa présence et quand parfois je suis à nouveau face à une épreuve, je pose mes deux mains sur son crâne rond et je ferme les yeux. L'effet est immédiat...


Quel est le livre qui t’a le plus marqué, et pourquoi ?
C'est une question à laquelle il est difficile de répondre parce qu'il n'y a pas un, mais des livres dont la lecture m'a marquée. Dans ces dernières années, je dirais deux ouvrages profonds sur l'existence : "D'autres vies que la mienne" d'Emmanuel Carrère et "La dernière leçon" de Noëlle Châtelet.
Mais il y a surtout les livres qui jalonnent mon parcours de lectrice. Ceux que je garde précieusement, contrairement aux autres que je pourrais donner facilement, et que j'ouvre encore avec autant de plaisir que quand j'avais sept, quinze ou trente ans. Ce sont ceux aussi que j'ai offerts plusieurs fois.

Quand nos grand-mères étaient petites, images d'une enfance édouardienne, d'Helen Bradley
J'avais sept ans quand j'ai reçu ce livre en cadeau à l'école. Son auteur, Helen Bradley, née en 1900, y raconte son enfance partagée avec une multitude d'enfants et d'adultes dans le Yorkshire.
Enfant, j'adorais lire et relire les petites chroniques de sa vie quotidienne et rechercher les personnages dont elle parlait dans ses tableaux qu'elle débuta à l'âge de soixante-cinq ans (un genre de "Où est Charlie", version époque Edouardienne). Je n'ai jamais cessé de feuilleter ce livre mais c'est assez tard que j'ai compris que les longues cheminées représentées sur chaque illustration étaient celles des filatures et que j'ai fait un lien entre cet ouvrage et ce que j'apprenais des différences entre les classes sociales en Angleterre.
Je ne me lasse toujours pas d'observer les petits détails et de relire les textes désuets qui racontent la vie d'une famille bourgeoise dans l'Angleterre du début du XXème siècle.


Zazie dans la métro
Bien avant de voir le film de Louis malle, j'ai lu le livre de Raymond Queneau.
J'étais adolescente, j'aimais Queneau et j'aimais la façon dont il jouait avec les mots.
J'adore la truculence de "Zazie" et cette tirade de Gabriel en particulier :
"Pourquoi, qu'il disait, pourquoi qu'on supporterait pas la vie du moment qu'il suffit d'un rien pour vous en priver ? Un rien l'amène, un rien l'anime, un rien la mine, un rien l'emmène. Sans ça, qui supporterait les coups du sort et les humiliations d'une belle carrière, les fraudes des épiciers, les tarifs des bouchers, l'eau des laitiers, l'énervement des parents, la fureur des professeurs, les gueulements des adjudants, la turpitude des nantis, les gémissements des anéantis, le silence des espaces infinis, l'odeur des choux-fleurs ou la passivité des chevaux de bois, si l'on ne savait que la mauvaise et proliférante conduite de quelques cellules infimes (geste) ou la trajectoire d'une balle tracée par un anonyme involontaire irresponsable ne viendrait inopinément faire évaporer tous ces soucis dans le bleu du ciel."


"Notre besoin de consolation est impossible à rassasier" de Stig Dagerman 
et "Le cantique des cantiques"
L'un est un texte lucide, intelligent, beau et bouleversant, l'autre un texte biblique, recueil de chants d'amour poétiques d'une grande sensualité.



Si tu avais le choix, dans quel endroit du monde souhaiterais-tu vivre ?
J'aime être ici mais si je le pouvais, une petite et modeste résidence secondaire dans la campagne du nord de l'Angleterre me ravirait !

dimanche 11 novembre 2012

Les échanges


Vous serez, je pense, d'accord avec moi, le blog est un formidable outil d'échanges et de rencontres.
Nous l'avons toutes et tous exprimé au travers de nos billets ou de nos commentaires. Nous sommes touchés par la sensibilité de ceux que nous lisons et nous aimons découvrir ce qu'ils ou elles créent par les mots ou les matières. Et quelle joie de se retrouver un jour en tête à tête avec quelqu'un que l'on aura eu du plaisir à lire ou bien de recevoir un petit morceau d'eux par le biais d'un colis.
En juillet dernier, je recevais un paquet préparé avec beaucoup d'attention par Karine .
J'aimais ce qu'elle créait, elle me faisait penser un peu à moi quand je débutais dans la vie d'adulte et la vie à deux et j'avais pu remarquer qu'elle aimait bricoler avec ce qu'elle récupérait, entre autre de la dentelle et des boutons. Comme j'en avais un stock important, je lui avais proposé de lui en envoyer un peu. Elle avait accepté à condition que je choisisse un bijoux parmi ceux qu'elle avait réalisés. Dans son colis, des boucles d'oreilles, un joli badge en tissu et un adorable mot écrit sur une carte choisie avec soin parce que, me disait-elle, elle avait remarqué que j'aimais la danse. Cela m'avait beaucoup touché...
Et puis Karine a été taguée et elle m'a taguée à son tour en me proposant de répondre à un questionnaire qu'elle avait rédigé. L'exercice me plaisait mais j'ai mis beaucoup de temps à le faire... Parce que je ne voulais pas répondre de façon trop brève aux questions, que je voulais que cela me ressemble et que j'ajoute à mes réponses des dessins ou des photos.
Voilà donc aujourd'hui, la première partie de ce questionnaire !

Quel est ton mot préféré ?
Spontanément, j'ai pensé à "tolérance". Mais en y réfléchissant bien, je crois que celui que je préfère, c'est "liberté". Celle qu'en tant que femme j'ai la chance d'avoir là où je vis (ça fait un peu réponse d'une candidate à l'élection de Miss France, il paraît, mais c'est sincère !). Celle aussi qui me manque parfois quand je me sens prisonnière de ma vie et de ceux avec qui je vis (et ça, ça englobe famille, amis, collègues, hiérarchie, contraintes sociales ou administratives...). Mais c'est seulement quand vraiment je suis très fatiguée et que ma patience et ma compassion m'ont abandonnée. Dans ces moments-là, je suis souvent au volant de ma voiture et je ne rêve que d'une chose : Avoir le courage de fuguer en roulant jusqu'au péage le plus proche pour me retrouver quelques heures plus tard, seule, la tête dans le vent et les embruns, face à la mer. Et ce n'est pas lié à une crise de la quarantaine, hein ! J'y pense depuis très longtemps.
Mais je n'ai pour le moment pas réussi à le faire...
 
Le métier que tu rêvais de faire étant enfant ?
Boulangère pour travailler dans une boulangerie comme celle qui était devant chez moi. Je m'imaginais derrière le même présentoir, vendant des bonbons à des enfants me tendant leur pièce de 1 franc, tout en m'y servant généreusement moi-même entre deux clients (Il faut savoir que je suis très gourmande...)!
Mais je rêvais aussi d'être maîtresse d'école. Mon père nous avait fabriqué, à mes soeurs et à moi (nous étions quatre et j'étais l'aînée), un tableau noir sur pieds et à chacune un petit coffre qui avait de nombreux usages :  rangement, mais aussi banc d'église (On pouvait y asseoir deux paires de petites fesses) pour célébrer des mariages au son d'un petit orgue Bontempi, les invités ayant été recrutés parmi les enfants voisins ou bien siège de salle d'attente de médecin sur lequel on attendait son tour un poupon dans les bras, mais surtout pupitre d'écolier face au tableau ! Et j'aimais par dessus tout avoir le rôle de la maîtresse.


La première chose que tu fais dès le matin ?
Rien comme les stars ! Ni grand verre d'eau ou jus de citron bu avant de mettre un pied hors du lit, ni compresses sur les yeux, ni glaçon sur le visage. Je fonce sous la douche... bien chaude. Tant pis, je garde mes toxines et je n'ai pas les chairs raffermies !

La chanson dont tu connais les paroles par coeur ?
En dehors d'un grand nombre de chansons enfantines, un standard de jazz : Lullaby of birdland.

As-tu un signe physique particulier? Si oui lequel ?
Une tâche de naissance sur le côté extérieur de la jambe gauche.
Il me semble toujours que j'ai un troisième oeil. Et vu du dessus, ma jambe me fait penser à la tête d'un canard, le pied pour bec et la tâche pour oeil...!




Quelle est l’innovation scientifique ou technologique que tu rêverais que des ingénieurs développent?
La réponse de Wonderpoubelle, la voiture à air comprimé, me plaisait assez. Je dirais, une innovation vitale, profitable à tous, écologique et indépendante de tout intérêt financier...

A suivre...

mercredi 7 novembre 2012

C'est cadeau !


J'ai pris beaucoup de plaisir à créer des étiquettes à partir des tasses que j'avais peintes ici .
Et comme je suis très contente du résultat, je le partage avec vous !
Une planche de quatre tasses à télécharger ici et à imprimer sur une feuille de canson A4 épaisse (224g/m2).
Découper les tasses (intérieur de l'anse comprise). Percer le haut de la tasse à l'aide d'une aiguille et y passer un fil. Faire un noeud au dos. Agrafer la petite étiquette façon sachet de thé assortie à l'autre extrémité du fil. A utiliser pour décorer un paquet cadeau tout simple, en fixant un petit morceau de scotch au dos de la tasse... ou à utiliser comme vous voulez d'ailleurs!
Usage personnel et non-commercial seulement.

It's a gift  !
First of all, some words to my readers. I know that some of you live in foreign countries and may be you don't understand french. When I began this blog, I wanted it bilingual because I knew some people overseas and  I thought that a text translated by myself would be better than one translated with Google translate. I wanted it to tell things as faithfully as I'm telling them in french. I made it until last march but then it was more and more difficult to continue because it took long especially for DIY with technical words and with some longer texts...Unfortunately, I'm not fluent enough in english to do it quickly and I miss time ! For all that, I hope that you're still enjoying visiting that blog and that you are still inspired.
So today a special post (in english !) with a special gift ! Four of the mugs I have painted here with gift tags to download here and then to print. Just cut them, make a little hole in the mug and insert the extremity of a floss. Tie a knot on the back. Staple the tag on the other extremity of the floss. Use them to decorate a simple paper gift... or something else !
For personal and non-commercial use only.



    

lundi 5 novembre 2012

Tea time


Les tasses Paperchase, les dernières de cette série.
Ce sont les tasses de Pauline et de Louise.
Nous les avons rapportées de l'un de nos nombreux séjours en Angleterre. 
J'ai toujours adoré l'Angleterre. J'avais quinze ans la première fois que je m'y suis rendue dans le cadre d'un échange linguistique. C'était dans le Shropshire, à la limite du pays de Galles et j'avais été chaleureusement accueillie par la famille de Nicola, une grande blonde âgée de seize ans qui avait déjà un boyfriend (avec le permis !). Alors bien évidemment, il y avait les sorties en groupe pour aller découvrir une ancienne gare et ses locomotives ou un centre commercial, la sortie au bowling ou à la piscine mais il y avait surtout les temps libres. Un samedi, le gentil Daddy de Nicola nous avait emmenées à Liverpool. C'était le mois de juillet, mais il faisait froid, il y avait beaucoup de vent et nous n'étions pas restés longtemps devant les eaux rouges du fleuve Mersey. Nous avions poursuivi l'après-midi par la visite de "The Beatles story", le musée des Beatles, et vers 16 heures, Daddy nous avait invitées au salon de thé. C'est durant ce séjour que je découvrais cette incontournable tradition. Chez moi, au goûter, c'était plutôt café pour les adultes et chocolat chaud pour les enfants. C'était il y a un peu plus de 25 ans, avant que la consommation de thé ne triple en France. Un autre jour, j'avais suivi Nathalie, une française un peu plus âgée que moi et très délurée, jusqu'à l'antre d'un jeune homme dont elle avait fait la connaissance en se promenant en ville. Vêtu d'une chemise ancienne et d'un perfecto, Doc Martens aux pieds, anneaux aux oreilles et bagues aux doigts, son côté bad boy et décadent avait plu à Nathalie et c'est en parlant musique qu'ils avaient sympathisé. Moi, je n'en menais pas large, je trouvais que chez lui ce n'était pas très propre et que ça ne sentait pas très bon et puis de toute façon, tout ce qui était mâle de plus de seize ans m'effrayait ! On avait écouté de la musique, je n'avais voulu boire que de l'eau. Et puis nous sommes sortis nous promener et vers 16 heures, il nous a invitées à le suivre au salon de thé. J'étais très surprise de le voir choisir un thé puis de le boire avec un certain raffinement alors que quelques instants plus tôt, il avait avalé une pinte de bière au goulot !
Chez Nicola aussi on buvait régulièrement le thé et ce que j'aimais beaucoup c'était la boîte en métal pleine de biscuits qui accompagnait ce rituel : digestive, bourbon, custard cream...
A chacun de mes séjours, j'en ai rapporté dans mes valises.
Par la suite, j'ai séjourné et bu d'autres thés comme dans le comté de Cumbria à la limite de l'écosse et de ses shortbreads (biscuits sablés très riches en beurre) et aussi dans le Devon et ses célèbres scones garnis de clotted cream (crème fraîche épaisse) et de confiture de fraise.
Et puis l'une de mes soeurs a fondé une famille en Angleterre et pendant plusieurs années nous sommes régulièrement allés lui rendre visite . Quand elles étaient toutes petites, ce sont les formidables parcs et leurs aires de jeux, les sucettes en chocolat de chez Marks and Spencer et les Teletubbies, qui n'étaient pas encore diffusés en France, qui plaisaient le plus à Pauline et à Louise. Plus grandes, elles ont découvert Paperchase. A l'âge où l'on remplit sa trousse de crayons, de stylos fantaisies ou de gommes parfumées et où l'on affectionne particulièrement les petits carnets de notes joliment décorés, Paperchase était le temple où trouver tout cela. Carterie, papeterie, petits cadeaux aux motifs joyeux et colorés... et ces deux tasses choisies avec soin (Et pour celles qui connaissent déjà ou celles qui veulent découvrir, Paperchase a ouvert un corner au BHV à Paris en octobre). Et il n'aura pas fallu atteindre l'âge de quinze ans à Pauline et à Louise pour boire et apprécier le thé. Chez nous, c'est la boisson la plus consommée depuis longtemps !




samedi 3 novembre 2012

And you for me alone

Les grands mugs.
Ces tasses, d'une grande contenance et que j'utilise tout le temps, m'ont été offertes il y a de nombreuses années par Monique. Monique est une amie mais elle est aussi bien plus que cela. Elle a été la directrice de l'école dans laquelle je travaille. Quand je l'ai connue, je débutais et ne travaillais dans cette école qu'une journée par semaine en tant que décharge d'une enseignante. J'ai eu, au tout début, un peu de mal à me faire ma place. Les quatre enseignantes, qui avaient presque vingt ans de plus que moi, avaient déjà beaucoup d'expérience et elles étaient aussi formatrices. Il fallait donc être à la hauteur parce qu'elles pouvaient être impitoyables ! J'ai donc beaucoup appris d'elles, me suis investie mais ai osé aussi apporter mes idées dans les projets qu'elles avaient mis en place. Et j'ai été adoptée ! Au delà de leur grand professionnalisme, j'admirais les femmes qu'elles étaient. Je les trouvais modernes, ouvertes et cultivées, et ce sont elles qui m'ont fait découvrir les artothèques et la danse contemporaine en m'invitant notamment à aller avec elles à des spectacles. Je leur dois, entre autres, mes premières émotions devant les ballets des compagnies Montalvo-Hervieu et celle de Philippe Découflé qui alliaient danse et vidéo.
Je ne suis restée avec cette équipe qu'une année scolaire mais les liens qui ont été tissés n'ont jamais été rompus. Quand une dizaine d'années plus tard, j'ai finalement obtenu un poste dans l'école, Monique partait à la retraite et l'équipe n'était plus la même. Mais je savais où je mettais les pieds, quel matériel j'allais trouver et il y avait une âme dans cette école tournée vers les arts et où les liens avec les familles étaient forts.
Je rends de temps en temps visite à Monique chez elle. Ces moments sont rares mais précieux et j'aime quand elle partage avec moi sa vision de la vie et son parcours de femme libre.



Just me for you

jeudi 1 novembre 2012

Calendrier perpétuel

Novembre 2012


Précédents posts sur ce calendrier perpétuel ici .
Previous post on this perpetual calendar here .


Dieu le père et l'archange Gabriel, Il Guercino, XVII ème s.
Etude d'un drapé, Lorenzo di Credi, XVème s.










Jeune fille nue à genoux, Michel-Ange XVIème s.


Vue de Florence, Remigio Cantagallina, XVIIème siècle