Bienvenue sur Douceurs et Couleurs,
un blog qui me permet de partager les choses que j'aime voir et les choses que j'aime faire...
Welcome here on "sweetness and colours" !
This blog allows me to share the things I love to see and the things I love to do...

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vendredi 31 janvier 2014

Un festival de colliers


Quand j'ai ouvert le paquet, il a dit à peu près ça : "Tu as souvent des décolletés mais tu ne portes pas de collier pour l'habiller. Alors en voilà un. Tu peux le démonter et le modifier si tu veux."
En effet, la plaque en argent de ce collier rapporté de Turquie, paraissait disproportionnée par rapport aux petites perles noires qui l'entouraient.
Alors, j'ai démonté le collier et j'ai réfléchi. Cela a été comme un jeu. J'ai cherché l'inspiration en regardant de nombreuses photos, j'ai sorti toutes mes boîtes qui contenaient des perles, j'ai monté, démonté plusieurs fois et au bout de quelques semaines, je suis finalement arrivée à quelque chose qui me plaisait.
Et moi qui désespérais depuis plusieurs mois de ne plus avoir d'idées, qui m'inquiétais que plus aucune image de couleur, de forme, d'objet ne traverse mon esprit, j'ai enchaîné les réalisations.
Quatre colliers en une semaine ! Et pas un jour de travail sans l'un d'entre eux au cou.
Le cadeau aura donc été double : Il aura aussi permis que je retrouve l'envie et la fibre créative.
Le blog va donc se réveiller un peu !


Un collier fait de bric et de broc... Une broche de ma grand-mère, des fleurs en satin "maison", d'autres fleurs récupérées sur des barrettes, une boucle d'oreille "étoile" dont j'ai coupé la tige, de gros strass de couleur provenant d'un bracelet en toc... le tout fixé sur de la feutrine noire.



Il me reste de nombreuses chutes du cuir que j'ai utilisé pour fabriquer des porte-monnaie . J'avais très envie d'un collier-plastron en cuir. Alors, j'ai réalisé un gabarit en carton dont j'ai reporté le contour au dos des morceaux de cuir avant de découper les pièces que j'ai ensuite collées sur un morceau de feutrine.


Et le dernier de cette série (parce que j'ai très envie de continuer sur ma lancée !), un collier-plastron noir fait de perles cousues et de gros cabochons en plastique collés sur de la feutrine noire.


dimanche 28 juillet 2013

gri-gri


Non, je ne suis pas une mono-maniaque du porte-clés ! C'est juste que le lapin au grelot a rendu l'âme... la soie était trop fragile. Et c'est avec plaisir que j'en ai imaginé un nouveau.
Anne, à laquelle je commande le cuir pour réaliser les porte-monnaie, prend toujours le soin de glisser dans ses enveloppes, un peu comme des confettis, des petites chutes de cuir coloré.


J'ai donc choisi quelques-unes de ces chutes et les ai découpées en petits carrés.
J'ai collé ces petits carrés sur un rectangle de feutrine épaisse.
J'ai ensuite doublé ce rectangle de feutrine d'un autre rectangle de même dimension et les ai assemblés puis légèrement bourrés en suivant la même technique que celle utilisée pour réaliser l'oiseau ou le coeur en feutrine.
J'ai un peu de temps maintenant pour imaginer le suivant !

jeudi 25 juillet 2013

En deux temps, trois mouvements...

... un bracelet pour ma maman.


Il y a quelques mois, lors d'un séjour à Locronan, ma maman avait rendu visite à Jean Galas .
Comme l'aurait fait un enchanteur, il lui avait offert un petit caillou gris aux reflets argentés pour lui redonner force et énergie. Elle l'avait précieusement gardé et m'avait demandé de trouver un moyen d'en faire un bijou. Je ne voulais utiliser ni colle ni métal alors je l'ai simplement fixé à l'aide d'un fil argenté solidement cousu en croix sur un ruban de dentelle puis j'ai posé des attaches aux extrémités du ruban.
Le caillou porte-bonheur est maintenant toujours sur elle !


mercredi 22 mai 2013

Ombres chinoises #3


Les voici, les voilà ! Princesses, pêcheur, samouraï et super héros en ombre chinoise. On s'est fait plaisir (surtout moi ?!), j'étais ravie de toutes les idées données par les enfants et enchantée par le résultat.

Princesse et son château


Superman


Petit pêcheur


Samouraï contre grand monstre


Princesse et son chat au clair de lune

samedi 18 mai 2013

Ombres chinoises #2


C'est la troisième fois que je vois un spectacle de la compagnie "Théâtre de l'ombrelle" avec l'une de mes classes et je suis toujours aussi émerveillée !
L'année dernière, après avoir vu "Le prince tigre", j'avais travaillé autour des ombres et fabriqué un petit théâtre dont j'avais publié la réalisation ici.
Cette année, c'était "Lian et le lotus". A la fin du spectacle, alors que les comédiennes expliquaient aux enfants la technique de l'ombre chinoise, une petite fille à côté de laquelle j'étais assise me glissa à l'oreille : "Tu vas voir, ils vont choisir quelqu'un !" En effet, les comédiennes ont l'habitude de faire monter un enfant sur scène et de le faire passer derrière l'écran pour lui faire vivre l'expérience du spectacle et pour mieux en faire comprendre le principe aux petits spectateurs. Elle avait vu le spectacle de l'année dernière alors qu'elle était en Petite Section et elle se souvenait de ce détail ! Devant sa déception de ne pas avoir été choisie, je lui promis de faire du théâtre d'ombre en classe.
Après quelques conseils pris auprès des comédiennes, j'ai cette fois-ci utilisé un rétroprojecteur (à la place de la lampe) dans lequel j'ai pu glisser un transparent recouvert de quelques motifs faits à la peinture-vitrail pour créer un décor et obtenir un éclairage plus intéressant.


Après ces premiers essais, les enfants en redemandent ! Ils veulent se transformer en princesse, samouraï, roi, pêcheur... Je vais donc maintenant me mettre en quête d'accessoires et leur faire réaliser leur propre décor sur feuille transparente.

mardi 23 avril 2013

Par ici la monnaie !


E.M.T, vous connaissez ? Si vous êtes de ma génération certainement.
L'E.M.T - Education Manuelle et Technique - était un cours dispensé au collège dans les années 80, remplacé plus tard par la technologie (cette matière - ennuyeuse et sans grand intérêt selon moi - qui permet à des élèves de moins de 15 ans de tout apprendre de la domotique, de l'entreprise et de l'envoi et de la réception d'un mail, même si bien souvent dans ce domaine, ils surpassent le maître !).
Dans ce cours, on enseignait aux élèves, entre autres, des rudiments de couture, de cuisine, de menuiserie, de cartonnage. J'adorais cette matière et je traversais toujours la cour du collège qui séparait les bâtiments des enseignements traditionnels de celui dans lequel se trouvaient des salles équipées pour l'E.M.T, avec joie.
Mon professeur s'appelait Mme Fabbro et je me souviens encore précisément de tout ce que j'ai pu réaliser avec elle : soufflé au fromage, quiche lorraine, tarte au citron, pralines, palets de dame en cuisine, casse-noix en menuiserie, trousse en couture et un petit porte-monnaie sans couture. Pour chaque réalisation, il fallait lire un organigramme présentant le matériel et le schéma avec les cotes de l'objet à réaliser. Et puis en cuisine, il fallait connaître les règles d'hygiène et de sécurité. Sans être dans le "C'était mieux avant", ces activités étaient enrichissantes et très formatrices et je regrette que des choix politiques influencés par l'apparition des nouvelles technologies et le monde de l'entreprise n'ait pas permis à mes filles de vivre ces moments.
Mais revenons à ce porte-monnaie... Il avait été réalisé en skivertex vert bouteille (une matière qui imite le cuir) et le fond était doublé de feutrine autocollante rouge. C'est un système de soufflets assemblés par des rivets qui permettait de le mettre en volume.
J'avais récemment acheté des chutes de cuir et j'avais très envie d'essayer d'en fabriquer un à nouveau.
J'ai frénétiquement fouillé les classeurs de mes parents (qui enseignaient aussi cette matière) mais n'ai pas retrouvé le modèle. Avec un gros effort de mémoire et plusieurs essais réalisés en papier, je suis enfin arrivée à quelque chose qui m'a satisfaite. Alors, le voici, le voilà !


-1- Réaliser un patron en papier qui servira de gabarit à reproduire sur l'envers du cuir avant de le découper.
Découper aussi un rectangle de cuir qui servira à compartimenter le porte-monnaie.

-2- Découper de la même façon la doublure de tissu. J'ai utilisé du tissu thermocollant que j'ai fixé ensuite sur le cuir avec un fer à repasser (à basse température pour ne pas abîmer le cuir).

-3- Bon après, il y a un pliage à réaliser pour les soufflets et j'ai bien du mal à trouver les mots pour l'expliquer... J'espère que la première image vous en donne une petite idée. Et puis par chance, mes parents sont équipés et j'ai pu poser mes rivets (récupérés à la cave) avec cette petite machine qui n'avait pas servi depuis très longtemps.
Mais je pense qu'une couture en croix avec un très gros fil à l'emplacement des rivets pourrait aussi bien fonctionner.
Pour la fermeture, j'ai eu un peu de mal à me débrouiller toute seule, alors je suis allée voir le cordonnier qui est en face de chez moi et pour 1,50 €, il m'a posé un beau bouton pression.



Bon, maintenant, il ne me reste plus qu'à travailler plus... pour le remplir parce qu'en ce moment, il est un peu vide !


Comme Fabienne me l'a demandé, c'est ici que je commande mes morceaux de cuir. Anne a aussi un blog sur lequel elle présente ses créations. Rendez-lui visite, en ce moment et jusqu'au 1er mai elle organise un concours pour l'anniversaire de son blog .

samedi 13 avril 2013

Lapin-cravate au grelot



Mon porte-clés étant très usé, j'en ai réalisé un autre à partir de cravates en soie ayant appartenu à mon grand-père (mais déjà décousues par ma grand-mère) et dans le même esprit de recyclage que pour le collier-lapin fait précédemment.

Réaliser un gabarit en carton.

Choisir une cravate dans laquelle on taille deux morceaux d'étoffe aux dimensions du gabarit.
Reproduire le gabarit au crayon sur l'un des morceaux.
Fixer ensuite, à l'aide d'épingles, le premier morceau sur le second, envers contre endroit, afin de pouvoir profiter des deux motifs du tissage.
J'ai procédé de cette façon et n'ai pas découpé tout de suite en laissant une marge autour du trait parce que les deux pièces glissaient énormément l'une contre l'autre, et que le tissu avait tendance à se déformer.
Coudre à la machine en suivant le trait de crayon et en laissant un espace de 5cm environ entre la tête et la queue.
Découper ensuite le tissu en suivant le contour du dessin et en laissant une marge de 5 à 10 mm.
Retourner puis rembourrer.
Pour fermer et mettre en place le ruban et l'anneau, procéder de la même façon que pour l'oiseau en feutrine réalisé ici.
Terminer en brodant un oeil sur chaque face et en cousant le grelot au cou du lapin.

Lapin recto-verso

mercredi 3 avril 2013

Envolée de papillons



Une envolée de papillons sur le mur violet du salon pour rêver et attendre encore patiemment de douces températures extérieures, l'explosion végétale qui tarde à venir et le retour des petits insectes du jardin.
Très simples à réaliser et avec peu de matériel, ces papillons font beaucoup d'effet.

-1- Recouvrir une feuille de papier à dessin avec un dégradé d’encres de couleurs différentes. Ne pas hésiter à superposer les couches d’encre pour obtenir des papillons aux teintes multiples. Il faut environ trois feuilles au format A4 pour obtenir une centaine de papillons
-2- Laisser sécher. Le papier doit être très sec pour pouvoir se découper facilement.
-3- Découper les papillons dans les feuilles de papier à l’aide d’une très grosse perforatrice. Bon, il faut quand même être en possession d'une perforatrice particulière mais si on est courageuse, on peut fabriquer un gabarit, reproduire la forme sur le papier coloré puis découper les papillons aux ciseaux.
-4- Classer ensuite les papillons par teintes. Replier les ailes des papillons vers le haut pour leur donner du mouvement et coller un petit morceau de gomme adhésive au dos. Fixer les papillons au mur.



Et pour la première fois, j'en profite pour participer à un concours ici .

lundi 1 avril 2013

Lapin au grelot


Conservés tous les ans parce que les jeter me paraissait être du gâchis, les petits grelots des lapins en chocolat de Pâques étaient jusqu'alors accrochés à la poignée du vaisselier de la cuisine.
Je ne savais pas trop comment les recycler jusqu'à ce que l'idée me vienne de les utiliser dans le même esprit que celui avec lequel ils avaient été conçus : les accrocher tout simplement au cou d'un lapin !
Voici donc un collier réalisé avec du plastique fou. Avant la cuisson, j'ai percé un trou au niveau du cou pour le grelot puis deux autres au niveau de la tête et des oreilles pour pouvoir fixer une chaîne.


D'autres réalisations en plastique fou et quelques conseils ici.

dimanche 6 janvier 2013

Couronne légère


Une couronne simplement réalisée en torsadant une quinzaine de tiges de fil de laiton tout en en laissant sortir une de la torsade à intervalles réguliers. Décorer en enfilant quelques perles sur les fils et en croisant les tiges. Ajouter une breloque (Et ça tombait bien, j'avais cette petite croix dans mes boîtes depuis au moins 10 ans mais je ne savais vraiment pas quoi en faire !) et quelques étoiles découpées dans du métal à repousser.


D'autres modèles de couronne ici et pour la recette de la galette que je fais tous les ans et qui est très appréciée, c'est .

dimanche 30 décembre 2012

Voeux de papier


La naïveté, la délicatesse et la poésie des ouvrages en papier découpé me fascinent. Alors après un long entraînement aux flocons l'an passé, je reprends mes ciseaux pour présenter mes voeux.
Encore quelques petites modifications et je vous livre le modèle !



mercredi 19 décembre 2012

Sapin de dentelle



Voilà des semaines que j'y pensais... Et il était temps que je m'y mette !
Mon sapin est enfin fait et je l'ai réalisé avec les napperons de ma grand-mère.
Une fois terminé, il m'a fait penser au travail de Joana Vasconcelos que j'avais pu admirer à Versailles.
Il ne manque donc plus que les décorations que je vais coudre dans des tissus vifs associés à des rubans chamarrés... peut-être...

Pour le réaliser, j'ai fabriqué un cône en carton de 70 cm de haut environ. Je l'ai ensuite recouvert de film plastique puis j'ai badigeonné les napperons du durcisseur textile utilisé ici avant de les appliquer sur le cône. Après un premier temps de séchage, j'ai appliqué sur les napperons une seconde couche de durcisseur.
Après séchage complet, j'ai retiré le cône en carton et le film plastique.
Pour terminer, j'ai placé sous le sapin, un grand vase en verre contenant une guirlande électrique.


Il ne reste plus qu'à le décorer !


dimanche 16 décembre 2012

Gravure d'agrumes


Pour décorer et parfumer la maison, j'ai réalisé des motifs sur des agrumes à l'aide des gouges utilisées pour la gravure des tampons .
Pour s'aider, on peut tracer des traits circulaires tout autour des fruits à l'aide d'un feutre pour délimiter des zones de motifs. Puis laisser libre cours à son imagination...



mercredi 12 décembre 2012

Lueurs...encore


Une nouvelle série de photophores réalisés cette fois-ci avec du métal à repousser. Le métal à repousser se présente sous forme de feuilles métalliques en cuivre ou en aluminium. Matériaux chouchou des maîtresses d'école pour faire réaliser des cartes de voeux en dessinant sur la feuille pour "repousser" le métal et faire apparaître des motifs en relief  (très à la mode dans les années 70, accessoirement recouvert d'une couche d'encre de chine noire pour accentuer les détails et surtout très moche à mon goût...), le métal à repousser est aujourd'hui très utilisé pour la réalisation d'éléments de scrapbooking.
Moi, ce que j'aime, c'est la réflexion de la lumière sur le métal et les points lumineux obtenus par perforation.
Inspirée par une lampe en cuivre perforé vue dans un magazine de déco, j'ai imaginé ces photophores de fête.

Découper la feuille aux dimensions souhaitées. Ici, la feuille fait 26 cm de long pour s'adapter au diamètre des verres que je place à l'intérieur. Pour la hauteur, j'ai fait varier les dimensions.
Après avoir replié les bords (haut et bas du photophore) sur environ 10mm, j'ai retourné la feuille pour réaliser des perforations sur la face externe. Mes premiers essais réalisés en perçant la feuille à l'aide d'une grosse aiguille ayant été très décevants, je suis partie en quête d'un outil capable de perforer à n'importe quel endroit de la feuille et en retirant la partie percée afin d'obtenir un résultat propre.
J'ai trouvé ce petit outil .
Une fois les perforations effectuées, retourner la feuille et lisser la surface interne à l'aide d'une règle ou d'un petit outil en bois. Fait dans le sens de la longueur, la feuille de métal se courbe ce qui facilite la mise en forme du photophore. Assembler ensuite les bords avec de l'adhésif puis placer enfin un récipient en verre pour y accueillir une bougie chauffe-plat.


Une fois les photophores terminés, je les ai mis en place pour prendre ma petite photo.
Louise les regardait et m'a dit :
- C'est joli mais c'est trop régulier à mon goût. Ce n'est pas assez original. Moi, j'aurais vu quelque chose qui ressemble plus à de la dentelle, quelque chose de moins régulier.
- Ah, bon... et comment tu aurais fait ?
- Comme ça (exécuté dans une chute de métal en moins de cinq minutes) :
- Whaouuu !

Voici donc le photophore directement réalisé avec la technique de Louise. Et elle a vraiment raison, c'est beaucoup plus original. Merci ma Louise adorée !